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BayDay, la plateforme qui s’apprête à révolutionner le monde de la BD !

Lancé par Thomas Astruc, le créateur de Miraculous – Ladybug et Chat Noir, Sébastien Ruchet et leur équipe, BayDay s’apprête à révolutionner l’univers de la BD sur le support numérique dans un premier temps, mais pas seulement. La plateforme qui propose « Une nouvelle façon de lire la bande dessinée », « de nouveaux outils de création » et des « nouveaux héros » va se lancer cette semaine. Elle est conçue, selon ses créateurs, « Par les auteurs, pour les auteurs ! »

« Ça me fait mal de savoir qu’il y a des milliers d’œuvres inaccessibles partout dans le monde, des auteurs qui ne sont pas publiés et qui pour beaucoup galèrent, raconte Thomas Astruc, son président. Imprimer et distribuer des BD, cela a un coût, mais je trouve dommage qu’à l’heure d’Internet, il n’y ait pas une plateforme qui permette aux auteurs de publier leurs œuvres, d’en garder le contrôle et d’en vivre décemment. Alors pour remédier à cela, on s’est réunis avec des amis et on a créé une plateforme communautaire en ligne, ouverte à tous, pour publier ses bandes dessinées partout dans le monde. Cela s’appelle BayDay… »

Ce ne serait qu’une plateforme de plus comme il y en a eu tant d’autres ? Voire. Thomas Astruc n’est pas n’importe qui. C’est un dessinateur qui a travaillé aussi bien sur les dessins animés Code Lyoko et W.I.T.C.H. que sur Totally Spies. La série TV qu’il a réalisée, Miraculous – Ladybug et Chat Noir, est coproduite avec la Corée et le Japon et a été distribuée dans 119 pays. Son compte Twitter a plus de 226 000 abonnés.

Comment fonctionne BayDay ? On signe un contrat numérique avec la plateforme, elle s’occupe de distribuer les BD partout dans le monde (elles sont automatiquement traduites en plusieurs langues) et elle reverse la quote-part réservée aux auteurs en tenant compte de leur statut (il y a une quinzaine de formules possibles), BayDay s’occupant de gérer toute la partie administrative, les charges sociales incombant aux auteurs comme au diffuseur.

La différence, c’est que l’auteur touche 70% du chiffre d’affaires au lieu des 8-10% voire moins que les éditeurs traditionnels reversent habituellement. Autre point important : les auteurs gardent leurs droits, la publication se faisant sans que l’auteur ne concède une quelconque exclusivité.

Des outils spéciaux sont mis à disposition des créateurs pour publier directement sur la plateforme avec la possibilité d’intégrer dans sa BD du son ou encore des animations.

Pour le lecteur-consommateur, un système nouveau de lecture numérique est proposé par l’opérateur, « plus confortable, d’une qualité inégalée  ». On peut alimenter son compte avec une monnaie virtuelle, des « perles » qui permettent d’accéder aux BD « avec la satisfaction de soutenir directement les créateurs  ». Un système de paiement qui permet de vendre des BD simultanément sur un grand nombre de pays. Car la plateforme est conçue comme « un média social destiné à rapprocher les auteurs et les lecteurs qui brise les frontières de la publication par des traductions facilitées. »

Le projet est d’ores et déjà soutenu par des grands noms de la bande dessinée. Dans la première vidéo de promotion, on peut reconnaître Maliki et Lewis Trondheim parmi les soutiens. «  Ensemble, avec les lecteurs, on va révolutionner le monde de la bande dessinée » conclut Thomas Astruc. On le lui souhaite ! Le lancement devrait se faire cette semaine sur BayDay.com

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